mercredi 20 juillet 2011

Jour 10 : Aiguebonne --> La Couvertoirade

Distance : 64 km ; Dénivelé : 1 150 m

Le matin, point de changement par rapport aux trois derniers jours : le départ se fait dans la bruine. Heureusement, celle-ci s'arrête rapidement et nous n'aurons pas d'autre pluie dans la journée.

Nous commençons par une montée agréable sur la petite route quasi déserte menant à Carreiras, petite route juste encombrée par quelques vaches égarées. De Carreiras au col des Rhodes, le chemin est magnifique : petit chemin balcon serpentant au bord des gorges de Trévezel.

Gorges de Trévezel :



Au col des Rhodes, l'ambiance du sud commence à se faire sentir : petite route en corniche descendant vers Dourbies et végétation méridionale. Mais voilà, le petit vent glacial qui souffle nous rappelle quand même que nous sommes en altitude. 

La descente sur Dourbies, sur cette petite route en corniche, est très belle ; elle offre de magnifiques vues sur les gorges de la Dourbie, 300 m en contrebas, et aussi sur la montagne du Lingas.

Gorges de la Dourbie :


De Dourbies, l'itinéraire nous emmène à proximité du Pic St-Guiral. La montée, sur petite route peu fréquentée, est agréable, mais les journées à 9 h de vélo des deux jours précédents ont laissé des séquelles : nous devons faire plusieurs pauses pour reposer, non les jambes, mais les postérieurs ! La montée sur route, pour les fesses, c'est assez abominable !

La descente sur Sauclières est rapide : elle se fait sur une large piste bien agréable à rouler, qui plus est, offre de magnifiques points de vue sur le début du Larzac.

En descendant vers Sauclières :



Un peu après Sauclières, le paysage change : c'est le début du Larzac, avec ses sommets dénudés, les chemins de calcaire et les sols qui sentent bon le thym. Nous retrouvons aussi avec plaisir la chaleur du soleil.

Larzac :


Quelques tours de roue plus tard, nous arrivons à La Couvertoirade, joli village médiéval :




Nous dormons ce soir au gîte de la Cité :


La journée a creusé les estomacs. Nous faisons donc un tour dans La Couvertoirade à la recherche de pique-nique pour les deux jours restants et d'un restaurant pour le soir. Une crêperie nous tend les bras ; nous y faisons une pause pour le goûter. Refus de dîner ici, ce serait trop léger, mais un autre restaurant nous semble convenir.

Après un tour au gîte pour prendre une douche bien méritée, nous nous dirigeons vers le restaurant sus-nommé et... fermé. Tout comme tous les restaurants sauf deux (dont la crêperie). Nous nous dirigeons donc vers le seul et unique restaurant ouvert et nous ne sommes pas déçus : chèvre chaud pour Céline, charcuterie pour Xavier, cuisse de canard, fromage blanc et tarte, le tout avec un patron fort agréable. Bref inattendu, mais bien.

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