jeudi 21 juillet 2011

Jour 11 : La Couvertoirade --> Saint-Guilhem-le-Désert

Distance : 61 km ; Dénivelé : 1 000 m

La pluie joue avec nos nerfs pour débuter cette avant-dernière étape qui doit nous conduire du plateau du Larzac à la vallée.
Alors que le temps était dégagé la veille au soir, il s'est mis à pleuvoir dans la nuit et, au matin, la pluie semble vouloir persister. Le VTTiste n'aime pas spécialement la pluie (surtout lorsqu'il l'a prise plusieurs fois depuis le départ) : le temps de préparation s'étire tranquillement... avant un départ au sec.

Les chemins du Larzac sont un peu "tape-cul", mais somme toute bien roulants... sauf lorsqu'il a plu. Les chemins sont donc aujourd'hui en partie boueux. Une boue rouge qui colle aux pneus et au vélo :


Signalisation typique du coin :


Le chemin nous mène à un point haut qui offre (au village de Saint Michel) une vue sur le plateau du Larzac et sur notre objectif sommital du jour : le Saint-Baudille.

Village de Saint-Michel :


Lavogne :


Vue sur le Mont Saint-Baudille :


Oui Xavier, c'est bien là-bas qu'on va ! :


C'est parti pour le Saint-Baudille : une piste en sous-bois, après le village de Saint Pierre-de-la-Farge nous amène à un petit col. S'ensuit une descente de pur régal : un circuit qui navigue entre les arbres et les pierres, des virages secs, des virages relevés, une petite descente suivie d'une petite montée, le tout sur un terrain très roulant.

Nous voilà donc au pied du Saint-Baudille. Une petite route y monte, mais le topo nous indique un chemin (qui est l'itinéraire de la GT 34). Le départ est correct, mais bien vite le chemin devient impossible à rouler. Un déferlement de cailloux calcaires occupent le chemin. La pente est raide et même lorsqu'il y a des lacets, inutile de remonter sur le vélo, ce n'est pas plus carrossable :


Lorsque nous débouchons enfin sur la route, c'est presque le bonheur. Nous allons jusqu'à la station Télécom pour le point de vue :

La mer Méditerranée en ligne de mire :


Une piste que nous remonterons plus tard :


Après une belle descente sur piste, nous en prenons une nouvelle, presqu'à flanc (donc ça monte un peu, ça redescend un peu et ainsi de suite). Les paysages sont splendides : 

Saint-Baudille :


Amoncellement de rochers qui semblent former des figures :


La piste est roulante et se met tout d'un coup à descendre fortement. Ce n'est pas bon signe car nous étions presqu'à l'altitude maximum. Tant pis, le tracé est ainsi fait.
Il nous faut donc remonter au dernier col de la journée. Si l'après-midi est déjà un peu entamée, une brise fraîche vient nous casser la chaleur du soleil. La remontée est rapide. La DFCI est grandement cimentée, ce qui présente 2 inconvénients : le sol est irrégulier (et avec une remorque, la régularité du rythme est essentielle, dixit le tracteur !) et lorsque la piste est cimentée, cela signifie que la pente est raide.
Mais tout ceci n'est que billevesée quant on songe à la descente qui nous attend. Large piste très roulante ! Si ce n'est quelques motards croisés dans le bas de la descente, ce fût excellent, avec de beaux points de vue sur la vallée et la mer :



La remontée sur Saint Guilhem est moins drôle. La route est très fréquentée. 

A Saint-Guilhem, nous trouvons facilement notre auberge et, devant les yeux étonnés des clients en terrasse, nous rentrons les VTT dans le bar !

Saint-Guilhem-le-Désert :



C'est l'heure du goûter. Après avoir déposé nos affaires dans la chambre, nous nous attablons en terrasse et savourons Banana-Split et Poire-Belle-Hélène. Dire qu'hier à la même heure, on se réchauffait devant des crêpes !

Pour le dîner, le menu de la demi-pension nous convient a priori. Mais on sent que la zone est touristique car la qualité est finalement assez médiocre : salade verte avec vinaigrette toute prête, taureau en daube pour Xavier et brandade (qui semble venir tout droit d'un supermarché pour restaurateur) pour Céline. Et des crêpes pour finir (convenables).

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