mercredi 13 juillet 2011

Jour 3 : Olpilière (Besse) --> Pradiers

Distance : 46 km ; Dénivelé : 1 100 m

Aujourd'hui fût jour de pluie du début jusqu'à la fin (sauf les quelques minutes que nous avons prises pour manger à l'abri d'un auvent). Alternance de crachin (rare!) et d'averses (fréquentes!), accompagnés au choix de vent et/ou de brouillard. Ce ne sont donc pas les points de vue qui marqueront le fil de ce récit... quoique cette estampe japonaise, peu après notre départ de Besse, méritait bien une photo :


Après un petit détour pour voir le la Pavin, nous abordons les premières prairies d'alpage. Agréables à rouler, les sentes dessinées dans ces prairies nous mènent, à la sortie d'un virage, au lac de Moncineyre.

Lac Pavin :

 
Prairies (aujourd'hui humides) :

 
Lac de Montcineyre :


Le chemin, en sous bois, qui contourne le puy de Montcineyre et nous amène au-dessus de Compains est de toute beauté. Xavier trouve tout de même le moyen de le labourer un peu en prenant sa première gamelle avec la remorque (au final, les pédales automatiques déclippent pas mal!).

Nous ne verrons rien de la traversée au dessus de Compains... sauf ce qu'il y a 20 mètres devant nous. 


Heureusement, nous avions bâché la remorque (technique maison à breveter!) avec un protège-sac jaune. Céline n'avait donc pas de mal à retrouver la remorque et son tracteur, les rares fois où elle a pris des photos.

À noter : une très jolie montée entre 2 barrières (caractéristique dans la région) avant de rejoindre La Godivelle.

L'angoisse qui nous étreignait depuis le départ de ce périple s'est concrétisée ce jour, à la sortie de La Godivelle. Tout VTTiste un tant soit peu baroudeur a déjà été confronté à ce problème et l'a résolu, bon an, mal an, cahin, cahat, même seul face à l'adversité. Mais là, comment faire ? Parce qu'il ne s'agît plus de 2 VTT, mais aussi d'une remorque. Comment passer les échelles ? Quesako ? Comment cela, vous ne connaissez pas cette aide au passage de barbelé, si typique des pays vachers :


Il suffit de passer les éléments les uns après les autres et, en fait, cela ne passe pas si mal. Mais trois de suite, c'est largement suffisant.

Tous ces efforts pour rouler sur un chemin au bord de la prairie... et de la clôture, parfois peu roulant, toujours détrempé et qui aurait mérité un peu de vue.

Je vous parlerai de la traversée du plateau du Cezallier un autre jour. Certes, il paraît qu'il n'y a pas âme qui vive (nous n'avons croisé personne), que c'est magnifique. Mais vu le temps, pas surprenant de ne croiser personne, quant au paysage...

Arrivée à Pradiers : l'accueil au gîte est digne d'un palace. Trempés jusqu'aux os (plus n'étant pas possible), glacés et sales, le patron nous accueille avec chaleur et nous propose d'allumer le feu dans le poêle. Que demander de plus ??... 



Le retour de la patronne qui nous propose de déguster les mignardises de fromage qu'elle vient de faire avec sa petit fille lors d'un cours de cuisine. Succulent !

Pour l'anecdote : Céline avait proposé de prendre la remorque aujourd'hui, mais a posteriori, elle n'est pas trop déçue de ne pas l'avoir fait. Surprenant n'est-il pas ? 

Le gîte ne fait pas de restauration. C'est donc au (seul) restaurant du village que nous prenons notre dîner. Bon, sans plus : salade verte avec dés de saumon et surimi, côte de porc à la crème avec pommes Dauphine et haricots verts, tarte au fruits.

De retour au gîte, dodo. À 22 h, tout le monde dort.

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