vendredi 22 juillet 2011

Jour 12 : Saint-Guilhem-le-Désert --> Palavas-les-Flots --> Montpellier

Distance : 69 km ; Dénivelé : 270 m

Une étape facile sur la papier... qui ne s'avérera finalement pas de tout repos. Nous partons un peu après 8h30. La partie Saint Guilhem --> Saint-Jean-de-Fos est rapidement avalée : les jambes sont encore en pleine forme, le vent et les automobilistes pas encore levés. 

Le Pont du Diable, 3 km après le départ :


La hantise de Xavier pour cette étape, sur cette partie du tronçon non balisée, est de se perdre dans les dédales de lotissements et de chemins agricoles peu entretenus. Et cela commence effectivement de cette façon : peu après Saint-Jean-de-Fos, nous passons un peu de temps à trouver le bon chemin entre vignes et gravières. Heureusement, le GPS nous remet sur le bon chemin. Allez, un peu de concentration sur l'orientation et ça va bien se passer !

La première montée de la journée, peu après Aniane, se charge de réveiller les esprits... et le mécanisme de sudation ! Ça y est, enfin, après beaucoup de jours sous la pluie, il fait chaud !

Suivent un passage sur une ancienne voie ferrée, chaotique et peu agréable, puis la deuxième montée de la journée : 100 mètres de dénivelé, après la Boissière, par la route : à coté des jours précédents, c'est facile, mais nous sommes impatients de finir, de voir la mer, donc ça semble long.

Au sommet, une descente courte, mais bien technique, nous attend. Qui aurait imaginé que, si proches de la mer, il nous faudrait porter la remorque sur quelques mètres en descente, le temps de passer quelques rochers en travers du chemin ? On prend notre temps, on déplace la remorque méthodiquement (lever, avancer, poser) et tout se passe bien.

Après Montarnaud, nous voici sur les hauteurs de Montpellier. Nous sommes dans la garrigue, c'est assez glauque : semblant de décharge avec des immeubles en toile de fond et pas un gramme d'ombre.
Deuxième petite descente corsée de la journée, du même acabit que la première, et les premières maisons sont atteintes.

Dernière descente avant Montpellier :


Et là va commencer LA difficulté de la journée : traverser Montpellier. On ne traverse pas Montpellier comme on pourrait traverser Grenoble ou même Paris : la ville n'est résolument pas adaptée pour les cyclistes.

Après deux kilomètres sur piste cyclable, nous voici parachutés au milieu des travaux du tramway où il faut trouver son chemin entre les voitures, les chaussées rétrécies et les déviations.

Le must est sans doute l'arrivée sur l'avenue de la Liberté : diantre, c'est une voie rapide ! Que faire ? Le topo indique d'y passer, nous comptions sur une piste cyclable, mais il y a juste quatre voies, et c'est pour les voitures !
Nous essayons tant bien que mal de longer cette avenue par les petites rues attenantes, avant de nous résigner à prendre l'avenue un peu plus loin (après avoir vu un vélo s'y engager).

Presque deux heures plus tard (et seulement 10 km parcourus), nous arrivons sur la voie verte reliant Montpellier à Palavas-les-Flots. 
Les 8 km sont rapidement avalés et ça y est, nous y sommes : LA MER !!!

Plage de Palavas-les-Flots :


Nous avons chaud, nous sommes fatigués par la traversée de Montpellier... cette arrivée ne se déroule finalement pas dans la joie et l'allégresse. 
À la place, nous nous asseyons, tels deux clochards, sur un des seuls bancs à l'ombre de la plage et faisons pique-nique.

Nous nous installons ensuite en terrasse, il fait chaud : Xavier se réhydrate (75 cl de Schwepp's au total!) et Céline va se baigner. L'eau paraît froide, cela doit être le différentiel thermique... Et non, l'eau est en fait à 17°C !

Photos souvenirs avant le retour vers Montpellier :



La fin de la journée se fait sans encombres : retour à Montpellier, visite de la place de la Comédie, un dîner à l'ombre des platanes et 3 h de train jusqu'à Grenoble... pour une bonne nuit bien méritée !

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