lundi 18 juillet 2011

Jour 8 : Pont-de-Montvert --> Mas-Saint-Chély

Distance : 57 km ; Dénivelé : 1 000 m

Le départ se fait sous un temps sec. Quel plaisir de rouler quand il ne pleut pas. Nous montons par une petite route bien agréable jusqu'à l'Hermet.

Vue depuis l'Hermet :

Puechs des Bondons

Ici, notre chemin doit couper un des lacets de la route, mais des habitants du village nous déconseillent fortement le chemin : il est impraticable, même à pied. Nous continuons donc la petite route jusqu'au col du Sapet, puis le long des crêtes de la montagne du Bougès jusqu'au col de Perpau. C'est roulant, mais nous sommes à nouveau dans la bruine et le froid, donc c'est peu agréable.

Suit enduite une descente jusqu'à Florac, où nous faisons quelques emplettes en prévision de la traversée des Causses les jours suivants.

À partir de Florac commence la descente (interminable) des gorges du Tarn. Ça monte, ça descend, ça remonte, le tout sur des sentiers pas toujours très roulants (il faudra plusieurs fois descendre de vélo). Heureusement, de jolis villages et points de vue jalonnent le parcours :

Eglise d'Ispagnac :


Castelbouc :



Gorges du Tarn :


Suite à des conseils de promeneurs qui nous parlent d'un chemin très étroit au bord du précipice, nous faisons les deux derniers kilomètres jusqu'à Sainte-Enimie par la route.
Sainte-Enimie est un joli petit village avec des rues étroites et pavées. Nous en faisons rapidement le tour :



Après Sainte-Enimie, débute la montée vers Mas-Saint-Chély. Les gorges du Tarn, c'est aussi cela : en sortir n'est pas chose aisée. 7 kilomètres à 6 % en fin de journée, ça fait un peu long. Heureusement, la route offre de beaux points de vue sur les gorges :


C'est contents que nous trouvons notre chambre d'hôtes un peu avant Mas-Saint-Chèly vers 17h45 (en étant partis le matin à 9h15).

Repas comme à la maison ou presque. Après une petite entrée rafraichîssante, la cocotte arrive sur la table : tajine aux poids gourmands. Délicieux ! Plateau de fromage locaux (brebis, chèvre et vache) et flan aux abricots.
La patronne et une de ses amies présente ont tenu le crachoir presque tout le repas. Comment l'une angoisse de louer sa bergerie au-dessus de Nice ou comment l'autre, en fréquentant la messe à Mas-Saint-Chély, a pu se faire connaître dans le village. Tout ceci est amusant...

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