mardi 19 juillet 2011

Jour 9 : Mas-Saint-Chély --> Aiguebonne

Distance : 58 km ; Dénivelé : 1 100 m

Au programme aujourd'hui : traversée du Causse Méjean et ascension du Mont Aigoual. Et qui dit ascension dit... pluie ! Mais s'il n'y avait que cela ce serait trop simple.
Après un orage en fin de nuit (dixit la patronne, parce que nous... il n'y a pas eu d'orage dans notre sommeil), le temps est couvert mais sans pluie pour notre départ. Nous finissons de monter sur le Causse et découvrons de vastes étendues parsemées de tas de cailloux. Quelques animaux dans des champs épars. Des sous-bois, tapissés d'herbe, qui semblent accueillants.

Causse Méjean :



Croix du Buffre


Nous passons à coté du chaos de Nîmes-le-Vieux : impressionnant !



La pause est de courte durée car la pluie nous a rejoint et va jouer à cache-cache avec nous pendant un moment.

Nous entamons ensuite une longue montée de 6 km sur la route pour arriver à Cabrillac. La pluie a cessé, mais le vent s'est levé, provenance NNO. Inutile de préciser qu'il est glacial. Une porte de garage, abritée du vent, nous permet de manger sans encombres. Au redémarrage, Xavier mettra tout de même les gants (fins) de ski sous les gants de vélo.

À ce stade, deux solutions s'offrent à nous : la route (7 km) directe pour le Mont Aigoual ou les chemins indiqués sur le topo avec (dixit le topo) un peu de poussette. Un rayon de soleil nous incite à suivre le topo.
Après un petit chemin descendant (problème, cela veut dire qu'il faudra remonter le même dénivelé), nous abordons la montée... raide voire très raide. Il faut effectivement pousser le vélo, ce qui, avec la remorque, n'est pas toujours une mince affaire. Mais le soleil nous offre quelques rayons et cela nous donne du baume au cœur pour grimper.

Chemin de montée à l'Aigoual :


Le sommet, au fond :


Après la piste, nous bifurquons sur un petit chemin, en sous-bois, de toute beauté. Après avoir suivi la courbe de niveau, il descend et rejoint une piste caillouteuse... qui descend aussi. 

Passage en forêt sous le Mont Aigoual :



Nous retrouvons (moyennant une poussette) une belle piste qui nous conduit jusqu'au pied du Mont Aigoual.

Et là, 100 m (de dénivelé) avant le sommet, nous sommes cueillis par une averse glacée. Au moment où nous sortons sur la route, le brouillard nous tombe dessus. Un vrai bonheur de VTTiste (!). Au bout d'un kilomètre de route, il semble que nous soyons en haut du Mont Aigoual, avec une vue panoramique. En fait, nous sommes frigorifiés, ballotés par les rafales de vent.

Xavier, gelé, pas content de ne pas avoir de vue :


Très vite, nous partons pour le col de Prat-Peyrot (une station de ski) afin de nous protéger du vent et de manger un morceau.

La suite ne devait pas poser de problème... et pourtant. Nous commençons par une piste très roulante puis nous nous engageons dans un petit chemin très joli tant qu'il ne descend pas trop. Celui se transforme ensuite en un amas de cailloux parfois ou en un fossé à d'autres moments. Bref, alors que nous devions descendre tranquillement, nous voici à contrôler les vélos, à coté d'eux. Cela dit, le panorama lorsque nous sortons du bois vaut le détour.

Pause sourire dans cette descente pas facile :


La descente se poursuit par un joli chemin en sous-bois (plat descendant) malheureusement pas très bien entretenu. Nous faisons donc du saute arbre plusieurs fois.

La fin est beaucoup plus roulante et nous amène en descendant jusqu'à Aiguebonne, où nous attend notre yourte... enfin, si on veut, parce que sinon, il y a un désistement et nous pouvons, si nous le souhaitons, dormir dans une chambre. Étant donné que la pluie menace, la décision est vite prise : ce sera la chambre.
Le gîte est en fait un regroupement de plusieurs bâtisses anciennes qui ont été rénovées. L'accueil est jovial.

Peu de temps pour se reposer... vue notre heure d'arrivée (18h15), sitôt les douches prises, nous filons vers la salle à manger. L'ambiance est conviviale : tout le monde dîne à la même table, auprès du feu. Nous sommes en compagnie de groupes de randonneurs avec des ânes et des cavaliers. Le repas est très bon : salade de crudités, gigot d'agneau et gratin courgettes-pommes de terre, fromage et gâteau à la coco.

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